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iGor milhit e9f08812b5
traces: publie le billet « collaboration »
voir toutes ces girouettes ne devrait pas me surprendre, mais c'est une
spectacle fascinant. déshonorant, aussi.

Co-Authored-by: iGor milhit <igor@milhit.ch>
2025-09-16 18:42:42 +02:00
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@ -0,0 +1,38 @@
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title: "Collaboration"
date: 2025-09-16T18:34:03+02:00
draft: false
categories: ["traces", "explorations"]
tags: ["pouvoir", "collaboration", "vent", "gravité"]
slug: collaboration
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Le pouvoir est mystérieux, mais manifeste. Il façonne le dictionnaire plus
rapidement que l'usage. Il donne la direction au vent (mauvais). Et tous de
suivre. À commencer par les personnes qui partagent ce pouvoir. Ce qui rend
sensible à la direction du vent, au pragmatisme, aux compromissions, à la
raison d'État, la collaboration suit la pente. Le libéralisme politique à plat
ventre, et qui voudrait encore faire la leçon de morale.
Suivent aussi les chroniqueurs et les chroniqueuses, dont le rôle est de
rappeler aux foules la direction nouvelle du vent mauvais. Toujours plus
mauvais. C'est bien la seule chose qui progresse encore.
Leurs principes, leur philosophie, ne pèsent rien, ne valent rien, des digues
de sable imaginaire. Il semble d'ailleurs que très peu de principes, très peu
de philosophies aient une quelconque gravité. Ce qui pèse, ce sont des
personnes, des communautés de personnes, des communautés qui ont une histoire
particulière. Ce qui pèse c'est la chair, les os, le sang.
Et nous ne sommes plus que des individus, dépossédés de nos histoires, presque
dématérialisés. Presque, parce que parmi nous, il y en a qui prennent la mer
pour affronter des sièges, qui témoignent, qui chantent l'inchantable.
Qui disent ce qui ne peut être dit.
Parce qu'il ne peut en être autrement.
Et l'on distingue très nettement ce qui a du poids de ce qui est emporté par le
vent mauvais.
On sait. On savait. On saura.

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@ -1,79 +0,0 @@
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title: "Diffusion audio"
date: 2025-09-14T20:11:30+02:00
draft: true
params:
announce: false
categories: ["musique", "blog", "faire"]
tags: [
"streaming",
"listening",
"live",
"configuration",
"hardware",
"matériel",
"software"
]
slug: diffusion-audio
---
Il m'arrive de diffuser sur le web, plus précisément sur ce site web ([voir la
section des *lives*][1]), un flux audio en direct. Ce flux est concrètement une
session aux platines vinyles, un «mix», entre guillemets, parce qu'en dehors
de placer un morceau après l'autre, il n'y a pas vraiment de «mix». Mais
c'est quelque chose que j'aime bien faire depuis environ 20 ans, même si c'est
plus récent que des gens puissent écouter.
J'y pensais depuis longtemps, et lors des confinements du COVID-19, j'ai fait
le pas. Ce billet explique ce que j'utilise pour le réaliser.
Tout commence avec des disques, dont une partie est décrite sur [*discogs*][2].
Pour les jouer, comme tu t'en doutes, j'ai deux platines:
1. Une vieille [Technics SL-1200MK2][3], achetée d'occasion chez *Vinyl
résistance*, le meilleur dealer de disques de Genève.
1. Et une [Technics SL-1200GR][4] neuve, achetée chez *AudioSource*, un bon
magasin pour le matériel musical.
Au bout du bras de ces deux tourne-disques, on trouve une cellule, forcément,
ici des [Ortofon Concorde MKII DJ][5].
La table de mixage est une [Condesa Carmen SE][6]. Pour moi, c'est la grande
star de mon *set up*, toute la lumière vient d'elle. Il y a peu de matériel qui
me fasse autant vibrer, qui me donne autant de satisfaction que cette
*Carmen*[^1]. Avec une table qui n'a que des boutons à tourner, j'ai perdu le
*cross-fader*, mais comme je *scratch* très mal et que j'ai rarement besoin de
faire des *cuts* au rasoir, je me suis dit qu'un *rotary mixer* ne pouvait que
me convenir. Et j'ai jusqu'à ma mort pour apprendre à l'utiliser.
J'ai envie d'en dire plus, bien entendu. Peut-être au point d'imaginer un autre
billet rien que sur ce sujet?
Je précise encore que tout ce qui fait du son dans notre petit appart' passe
par cette table. C'est pour cela que j'ai choisi un modèle avec 4 canaux. Et
grâce à *pulseaudio* sous Linux, mon serveur de musique et deux ordinateurs de
bureau peuvent émettre sur le même canal de la table. Deux autres canaux sont
utilisés par les platines vinyles, et il reste un canal pour un lecteur CD, ce
qui est presque encore plus *old school* que les vinyles.
La sortie *master* de la table part sur un ampli, puis deux enceintes, mais
comme il est question de diffusion sur le web, je ne vais pas en parler ici.
J'utilise la sortie *rec* de la table pour rediriger le son vers mon ordinateur
de bureau, et c'est à partir de là qu'il va être question de logiciels. De là,
je peux enregistrer, ce que je fais au moyen de [*Tenacity*][7], un *fork*
d'*Audacity*, un bon outil pour enregistrer et éditer du son.
<!-- références -->
[^1]: À part peut-être le *santoku* qu'on utilise tous les jours en cuisine,
mon clavier *Plank EZ glow*, ami de tous les instants, et mon moulin à café sans
moteur électrique, complice chantant de mon addiction principale.
[1]: /lives
[2]: https://www.discogs.com/user/ignami/collection?sort=added&sort_order=desc
[3]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Technics_SL-1200 "Page Wikipédia en français."
[4]: https://www.technics.com/fr/produits/platines-vinyle/platines-audiophiles/sl-1200gr.html "Produit sur le site de Technics en français."
[5]: https://ortofon.com/products/concorde-mkii-dj "Produit sur le site Ortofon, en anglais."
[6]: https://condesaelectronics.com/products/carmen-se "Produit sur le site Condesa en anglais."
[7]: https://tenacityaudio.org/ "Site officiel de Tenacity en anglais."