traces: lance le billet nommé tristesse

un billet commencé dans ma tête en marchant, mais rédigé dans un
contexte tellement différent que ça n'a plus rien à voir. à mon avis,
c'est cela vivre : planifier et s'aperçevoir que la vie n'en tient
jamais compte.

Co-Authored-by: iGor milhit <igor@milhit.ch>
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iGor milhit 2021-11-07 21:07:26 +01:00
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title: "Tristesse"
date: 2021-11-07T20:37:18+01:00
draft: true
categories: ["traces"]
tags: ["tristesse", "automne", "web", "point de vue"]
slug: tristesse
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Alors que le ciel tient la grisaille en équilibre, un arbre dépose dans un coin
du parc des éclats trop rouges pour être honnêtes. « Lautomne m'a tuer».
Doucement, lentement, presque en silence, en masse, à grande échelle. Rien à
faire. Sentêter à s'extasier. S'agripper à nos certitudes: et si le printemps
ne revenait pas?
Non, ce nest pas ça. Plus ça. Je l'ai perdue cette émotion vieille de 36
heures. Et chaque émotion, bien que se déployant dans des structures cérébrales
similaires, est unique. Ce qui revient à dire quelle n'est pas véritablement
descriptible. Ni communicable. On fait avec, depuis des centaines de
millénaires.
Lautre jour, je me disais que des [bouts de web][dav] [existent encore][hugo],
et que les mots des autres, leurs pérégrinations, leurs explorations me
font du bien, maident à ne pas me laisser flétrir, à me donner encore envie
dessayer de dénicher un autre angle, donner la chance à un autre point de vue,
une autre fêlure, une autre possibilité. Plutôt que le mur des impossibles que
je construis presque par réflexe. Senfermer, en sécurité, loin du danger de
ces printemps qui ne cessent de revenir.
Bizarrement.
[dav]: https://larlet.fr/david/
[hugo]: https://hugo.soucy.cc/